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Histoire

Histoire d’Acadie

Caraquet-16

6/24/2012

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CaraquetMiettes de son histoirePar J.-Médard LégerPartie 16 Noms des concessionnaires de la Grande «grante». Les noms des concessionnaires, les vrais fondateurs de Caraquet, paraissent sur la grante et leur territoire commençait à-peu-près aux limites actuelles de ce qu’on appelle Bas-Caraquet. En voici la liste : Veuve Boullet, veuve Giroux, François Gionest (Gionet), René Bouteiller (LeBouthillier), Pierre Galien, Adrien Gallien (fils), Joseph Chiasson, Zacharie Doiron (à Ruisseau Isabel), Louis Mailloux, Louis Lanteigne, Jacques Morret (Morais), Pierre Frigaux (Frigault ou Frigot), Jean-Baptiste Poulin (Paulin), Henry Chenard (à Ruisseau Chenard), Louis Brideau (à Pointe à Brideau), Michel Parisé, Pierre Albert, Alexis cormier, René Haché, Olivier Léger, Olivier Blanchard Église de Caraquet), Charles Gauvin, Joseph Boudreau, Charles Poirier, Pierre Thibodeau (Petite Rivière), Jean Cormier, Rémi Landry (fils), Alexis Landry (Le Bocage), Thadé Landry (fils), Anselme Landry (fils), Pierre Landry (fils), François Landry (fils) Joseph Dugas (Haut Caraquet), Ces colons forment trois groupes distincts. Premièrement, les Acadiens qui s’installèrent à  Haut-Caraquet, côté ouest de l’église, et les Normands-Acadiens, venus de l’autre côté de la Baie des Chaleurs, qui se mêlèrent au troisième groupe, les soldats de Restigouche, qui s’établirent à Bas-Caraquet, du côté est de l’église. Quelques articles seront consacrés, plus tard, à ces trois différents groupes, en y ajoutant le nom de leurs épouses, non seulement pour montrer combien distincts étaient ces deux parties de l’établissement mais, aussi, combien ils étaient homogènes.

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Caraquet

5/31/2012

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CaraquetMiettes de son histoirePar J.-Médard LégerPartie 151784Au début des années 1763, par suite du Traité de Paris, le Canada passe des mains de la France à celles de l’Angleterre et les Acadiens, comme les Canadiens-français de la province de Québec, et ailleurs au pays, devinrent sujets britanniques. Dans les circonstances, même s’il se voyaient dans l’impossibilité de se faire reconnaître comme tels par leurs nouveaux maîtres et ayant été auparavant plus ou moins abandonnés par leur ancienne mère-patrie depuis longtemps, ces français se soumirent sans trop de répugnance à ce nouvel état de choses.Mais il serait nécessaire de dires ici que, malgré le bon traitement accordé en général aux français du Québec, aucune justice ou autres libéralités ne furent accordées aux Acadiens après 1763, malgré ce qu’en disent certains historiens qui essaient de prouver le contraire, Pour les Acadiens, cette justice n’existait pas et ce n’est que plusieurs années plus tard, quand ils devinrent plus nombreux et plus forts et qu’ils purent faire élire leurs propres représentants aux législatures, qu’ils commencèrent à progresser.Néanmoins, ils appréciaient même les moindres égards ou faveurs et entre autre, mentionnons que l’année suivante, 1764,un édit officiel accordait aux Acadiens le permission formelle de retourner et de reprendre leurs terres qui auraient pu être laissées vacantes après l’expulsion. Sans doute, les autorités anglaises, à Londres, émirent-elles cette proclamation de bonne foi, mais leurs gouverneurs en terre acadienne firent en sorte que la population française n’en retire peu d’avantages.Dans certains cas, la permission fut accordée, sans garantie de reprendre des terres trouvées par la suite inaccessibles ou incultes, terres qui avaient déjà , dans la plupart des cas, été offertes et refusées par des colons anglais. Mais après que les Acadiens, avec leur intégrité traditionnelle eurent dépensé leur énergie et leur talent à les améliorer, des habitants anglais du voisinage obtenaient , ce qu’on refusait aux Acadiens.Une bonne preuve de cet état de chose : les premiers colons de Caraquet ne purent obtenir leurs concessions ou ‘grant’ de terres qu’en 1784, tant vanté, et longtemps après qu’ils eurent fait le serment d’allégeance au souverain anglais. Le fait que les terres dans cette région étaient moins bonnes à l’agriculture que dans d’autres cantons explique, sans doute, pourquoi les Loyalistes et autres anglais ne profitèrent pas de leur supériorité dans ces cas-ci.Le 29 mars 1784, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse accordait 14.150 arpents de terre à 34 familles françaises de Caraquet, il s’agissait là d’un événement de grande importance pour cette région, époque que l’on désigne encore quelques fois sous le nom de ‘l’année de la grand grante’. Coïncidence ou autre, ce groupe se composait de 17 acadiens en plus de 17 autres personnes de descendance française. Cela leur donnait en tout 416 arpents de terre chacun.

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Caraquet

4/30/2012

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Caraquet, Miettes de son histoire Par J.-Médard Léger Partie 14 Les premiers établissements.L’histoire ne nomme pas les trois premiers villages de Caraquet, mais l’un de ceux-ci était certainement l’établissement de Saint-Jean, à Ruisseau Saint-Jean (maintenant Ruisseau Isabel) ; un autre était l’établissement où s’était logé Alexis Landry, à Petite Rivière, soit Sainte-Anne-du- Bocage même, tandis qu’un troisième pouvait être l’établissement des Indiens au Ruisseau Chenard ou peut-être à l’ouest de la Petite Rivière de Caraquet, à Ruisseau-à-Gérard. Ces derniers, toutefois n’existent plus. Les terres défrichées ont apporté  plusieurs reliques de ces premiers temps et nous en trouvons encore entre les Rivières du Nord et rivière du sud de Caraquet, sur le long de la route de Caraquet à Grande-Anse. Le village de Shippagan, comme l’écrivait Smethurst, se trouvait apparemment sur la côte nord, à l’embouchure de la rivière de la Chaloupe. Mais tous ces villages furent de courte durée. Des ordres avaient été donnés par les soldats anglais d’évacuer, de détruire même, tout ce qui restait des établissements français dans ce pays. On lit dans un passage du Journal de John Knox, de fort Cumberlan, en 1760, ceci : «Des mesures rigoureuses excessives ont été prise afin d’extirper l’ennemi de ces provinces ; il ne faut pas qu’aucun d’eux puisse venir dans cette partie du pays». L’année suivante, en octobre 1761m le capitaine Rodrick McKensie vint  avec des forces armées de la Nouvelle-Écosse, faire des représailles contre des supposés «corsaire» de la Ristigouche qui auraient attaqué des navires anglais dans le golfe. McKensie et ses hommes emmenèrent ou chassèrent presque tous les habitant de Nipisiguit, shipagan et, sans doute, aussi, ceux de la Petite-rivière et d’un autre village français à Caraquet. Saint-Jean, toutefois, peut-être parce qu’il n’était pas acadien ne fut pas dérangé, Saint-Jean et son fils mi-indien  continuèrent de vivre ici jusqu’à ce que d’autres colons reviennent. Par conséquent, Caraquet peut revendiquer d’être le plus vieil établissement du Nouveau-Brunswick à être habité continuellement par des blancs. L’historien Cooney, dans son livre intitulé «History of Noth New- Brunswick and Gaspé» publié en 1832 (et réimprimé à Chatham en 1896), aux pages 174 et 181, donne une description de Caraquet  propre à induire en erreur ; il fait aussi erreur dans ses déclarations   relativement aux premiers résidents de Caraquet. Cooney nous dit : «L’établissement le plus vieux est Caraquette où, paraît-il, deux frères, natifs de Bretagne au nom de LaRoc, venant de Lunaire, France, et deux autres appelés LeBreton et Saint-Jean, natifs de Bretagne, s’établissèrent aux alentours de 1876». Ce LeBreton est sans doute le même LeBreton, l’un des fondateurs de Tracadie en 1784, et qui a dû, en toute probabilité, résidé temporairement à Caraquet ; tandis que Saint-Jean est certainement ce même Saint-Jean qui était sur les lieux bien avant la date dont fait mention l’historien Cooney.      On sait que ce dernier n’a jamais été considéré comme un historien digne de confiance par d’autres auteurs qui acceptaient ses écrits plus ou moins à la légère.                                                                                                                                                                                                              

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Histoire de Caraquet

4/9/2012

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Caraquet – 13.  Miettes de son histoirePar J.-Médard Léger(Photo : Cimetière des fondateurs.Sainte-Anne-du-Bocage)   Les Acadiens – 1755 Avec l’arrivée des premiers dispersés acadiens à Caraquet, pendant le Grand Dérangement, commençait également le long et douloureux relèvement de l’Acadie. C’est avec une vive émotion que nous évoquons le souvenir de nos ancêtres qui ont défendu et reconquis  à coup d’héroïsme la terre si légitimement acquise. Ces fuyards, victime de la haine des Anglais de 1755, ne pouvaient envisager l’avenir semblait bien sombre, bien noir, aussi noir que le passé immédiat; mais ils assistaient et contribuaient au début de la survivance acadienne, de la race qu’on croyait anéantie.  Il a bien été dit : «Les peuples qui meurent sont ceux qui se laissent mourir». Après la chute du Fort Beauséjour, en 1755, et jusqu’à 1760, un de Saint-Anne–du-Bocage, près de la petite rivière. Inutile de répéter ici la sombre histoire de la déportation des Acadiens, mais le lecteur peut se rendre compte que certains historiens ont entrepris, mais, sans grand succès, de prouver que les mauvais traitements infligés à ce peuple sans défense étaient des mesures nécessaires adoptées par les gouvernements anglais pour leur  propre protection. Malgré des recherches faites par des archivistes et historien s impartial dans de nombreux documents compilés à Londres, soit dans les archives coloniales, ils n’ont pu prouver que ces traitements étaient justifiés, et certains documents concernant  guerre du gouvernement Lawrence n’étaient nul autre qu’un camouflage pour  persécuter, piller et supprimer ce peuple trop honnête. Néanmoins, peu après 1750, les Acadiens abandonnaient la Nouvelle-Écosse pour se diriger vers des lieux qui leur semblaient plus hospitaliers et quelques-uns d’entre eux se rendirent jusqu’à Caraquet. Il est juste de croire que, peu de temps après la chute du Fort Beauséjour, en 1755, sujet dont nous avons traité dans le chapitre précédent, Alexis Landry vint s’établir à la Petit-Rivière, et plus tard, d’autres suivirent son exemple, car, en 1760, un document non publié, que l’on trouve dans les archives de Paris, spécifie qu’il y avait alors, à Caraquet, trois villages ou «postes» comme on les désignait alors, comprenant 36 familles avec 150 personnes et un village à Shippagan, avec cinq familles.

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Les flébustiers acadiens

3/28/2012

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Trois membres de ma famille  étaient corsaires: Joseph, Abraham et Charles Dugas.Photo: reproduction d’un canon portant le nom de Joseph Dugas.

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Histoire de Caraquet

3/28/2012

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CaraquetMiette de son histoirePar J.-Médard LégerTiré de l’Évangéline, nov. 1953Les corsaires de la Ristigouche – 1760Les mêmes raisons qui nous ont poussés à écrire au sujet de Beauséjour et sa chute, nous incitent à vous parler des activités et des manœuvres des «corsaires» de Ristigouche. Entretemps, prit place un autre événement de grand intérêt local, qui a trait à l’histoire de nos premiers temps de Caraquet. En l’année 1760, la lutte entre l’Angleterre et la France pour obtenir la suprématie en Amérique touchait à sa fin et parmi les possessions entre les mains des Français se trouvait la Ristigouche. Il y avait là quelques soldats français congédiés, marins, réfugiés acadiens et autres habitants tant français et indiens au nombre de 1,500, qui s’étaient groupés, venant des différents coins des provinces. Certains historiens désignèrent cette bande de réfugiés comme «l’armée forte de Ristigouche», mais c’était une grande exagération, puisque ces 1,500 personnes comprenait les femmes et les enfants, aussi bine que les Indiennes et leurs enfants. Toutefois, si leur nombre était insuffisant, ils faisaient preuve, par contre, de grande ingéniosité.Dans les archives de Paris, on a trouvé des lettres se rapportant à leurs activités, dont l’une venant de Québec, datée de 17 septembre 1760, de Basagier, commissaire du gouverneur Vaudreuil, adressée à Marchault, ministre des «Affaire coloniales» à Paris, se lisait comme suit :«des particuliers de cette rivière (Ristigouche) ont réussi à équiper une goélette de 35 tonneaux, avec 47 hommes, dont l’armement consiste de 10 pierriers et trois canons; on n’a pas entendu parler d’eux depuis qu’ils ont levé voile le 23 août. Dans une autre lettre de Bazagier au même ministre et sur le même sujet, datée du 4 décembre (1760), ils ont fait une riche capture en vue de Gaspé, mais ils furent poursuivis par une frégate anglais (du squadron du Capitaine Byron) et se réfugièrent à Chipegan (Shippagan) où ils firent naufrage et se cachèrent.»Armés de pierriers!Les méfaits de cet équipage donnèrent aux gouverneurs anglais une excuse pour classifier ces indiens dénudés et les Acadiens de Ristigouche comme corsaires», ou pirates pour toutes ces suites de représailles contre les habitants des côtes du golfe.Il faudrait éclaircir un point de cette expédition malavisée. D’où venaient les trois canons? En mai 1760, quatre mois précédant cet événement, un convoi français de marchandise, dont Sieur Dangeai était commandant, après un long voyage à travers l’Atlantique, rencontra la flottille du capitaine Byron dans le golf St-Laurent, Le «Fame», l’«Achille», le «Dorsetchire» et «Scarboro» le 8 juillet, à 5 hres du matin, attaquèrent les bateaux français Espérance, de 30 canons et le Bienfaisant, de 22 canons, qui furent coulés dans un court temps. Dangeai, lui-même, fait sauter le «Marchant» 32 canons, pour empêcher sa capture, et le Marquis de Maloze, 10 canons, autre bateau français, et se réfugia dans la Baie de Ristigouche et fut échoué près de l’endroit où  nos indiens et réfugiés français (les fameux 1,500) avaient leur campement. Alors, les 3 canons dont s’est servie la goëlette armée, mentionnée plus haut, ont du être pris dans ce bateau; de même la plupart de l’équipage du capitaine de St-Simon fut recrutée de ce bateau échoué. Nous parlerons plus longuement, du capitaine St-Simon et de son bateau armé dans un chapitre suivant                                                                                

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Histoire de Caraquet.

3/17/2012

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 CaraquetMiette de son histoirePar J.-Médard LégerVers 1690, les pères récollets Claude Moireau, Jumeau de Joseph Denis desservirent les deux côtés de la Baie des Chaleurs pendant quelques années.De 1706 à 1729, l’histoire fait mention d’un sulpicien, le Père Michel Bresley (quelques fois épelé Brulé ou Brusley) qui aurait fait du ministère dans nos cantons.Un autre sulpicien, Charles de Breslay, était sur l’Île Saint-Jean (Île du Prince-Édouard) en 1723. En 1713, par le traité d’Utrecht, la France perd l’Acadie.Entre 1720 et 1745, Gélasse de Lestage, récollet, desservit longtemps l’ancienne mission d’Athol, près de Ristigouche et Pabos. Il retourna plus tard à Montréal, puis à Québec où il mourut le 17 septembre 1757 en soignant des pestiférés, ayant été missionnaire des sauvages à Ristigouche depuis le 24 juin 1728; on signale sa présence aussi à Pabos, le 10 juin 1745.Vers 1730, le Père Luc, lui, aussi, récollet, poursuit. Lui aussi, même après la conquête de l’Acadie par les Anglais, ses travaux apostoliques; on le voit à Ristigouche en 1731 et sur l’Île Saint-Jean en 1728.Pendant la période 1730 à 1768, les missionnaires deviennent très rares et leurs visites courtes et irrégulières.Le Père Bonaventure (Carpentier) sort de la Gaspésie en en 1767 et se rend au couvent des Franciscains, à Trois-Rivières.Le Père de Lestage déjà mentionné sur notre liste est signalé à Pabos, le 10 juin 1745.En 1766, le Père Carpentier, ou Charpentier, écrivit à son évêque, le 8 novembre : «J’ai commencé à être sur l’âge, très infirme et sans capacité. J’ai bien encore des raquettes, mais je n’ai plus de jambes parcourir les malades à sept ou huit lieues.»Beaucoup en peu de mots!Pendant deux années seulement, on voit le Père Simple Boquet, récollet, qui avait reçu son autorité de l’évêque de Québec, Mgr Henri-Marie de Pontbriand, devenir missionnaire à partir de d’Cehedaique (Shédiac) jusqu’à Kamouraska exclusivement, et de 1751 en charge de Pabos et de toute cette région de la Baie des Chaleurs ainsi que Bathurst. Il était le confrère du Père Gélas de Lestage et il ouvrit un registre à Pabos en 1751. Le Père Alexis Duburon, récollet, fut missionnaire dans la Baie des Chaleurs, sur toute la côte de Gaspé et faisant fonction curiales dans toute la Gaspésie à Sainte-Famille-de-Pabok (ou Pabos) surtout.Son premier acte dans les registres date du 3 mai 1754, son dernier, du 23 janvier 1757. Avec lui passa la grandeur passagère de Pabos comme paroisse ou mission distincte.Dans le prochain article nous verrons Les corsaires de Ristigouche – 1760.

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Mgr Donat Robichaud nous parle de Miscou

3/11/2012

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Photo de Mgr Robichaud. Il était un historien et à plusieurs publications à son acquis. Il a beaucoup contribué à la sauvegarde des documents concernant les Acadiens.

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Miscou

3/6/2012

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CaraquetMiettes de son histoirePar Médard LégerÉvangéline, nov. 10 1953 Nous n’avons aucune preuve que les premiers missionnaires mentionnées sur notre liste se sont arrêtés à Caraquet, mais nous savons qu’étant toujours  à la recherche des âmes à secourir, partout où il y en avait, que ce soit à Caraquet ou ailleurs, ces héros de la première heure parcouraient continuellement  forêts, vastes plaines, rivières, rivières et cours d’eau dans de frêles embarcations le plus souvent, et, en raquettes pendant l’hiver; et ainsi nous pouvons croire que plusieurs d’entre eux sont venus en contact avec les sauvages et les quelques habitants français qu’ils auraient pu rencontrer sur nos côtes.Le mois d’octobre 1611 voyait un jésuite, le Père Biard, célébrer une messe à la Rivière Saint-Jean, pendant une visite passagère, une seule messe, la première sur le territoire qui comprend actuellement à province du Nouveau-Brunswick. Mais, il est aussi vrai que ce même missionnaire s’est rendu à Miscou en 1619 et y a sans doute célébré quelques messes, parce qu’en 1620, il fixait le centre de sa mission à Nipisiguit, qui est aujourd’hui Bathurst.     En 1613, un pirate anglais des côtes de la Virginie, Samuel Argall, détruisit les établissements français en Acadie naissante et entre 1613 et 1632 il ne restait en Acadie que quelques français qui vivaient avec les sauvages le long de la rivière Saint-Jean. Les jésuites ne revinrent en Acadie que vingt ans plus tard.Les ‘Marchands de Bordeaux’ envoyèrent six Récolets en Acadie, en 1619. Leur   lieu de résidence était Port-Royal; ils ont desservi le poste de Saint-Jean où vivait Charles Latour et voyagèrent dans un rayon s’étendant jusqu’à Miscou dans ces temps fréquentés par des pêcheurs et des traitants français.L’un de ces religieux, le Père Bernadin-Sébastien, était sur l’île Miscou en 1622, mourut en 1623 de faim, de misère ou accident dans les bois de la rivière Nipisiguit ou le portage de Tobique; on ne retrouva jamais on corps. C’est là le premier franciscain qui a sacrifié sa vie au service des âmes de la Nouvelle-France. La société des ‘Marchands de Bordeaux’ qui les protégeaient fut dissoute, et les Récolets s’éloignèrent de Port-Royal et de l’Acadie. en 1628.En 1632, le traité de Saint-Germain-en-Laye restitue à la France la colonie acadienne usurpée par William Alexander en 1625 et la véritable colonisation de l’Acadie commença de cette date, mais nous ne voyons aucun signe de  missionnaires sur nos côtes de 1622 à 1632.Vers 1632, enfin, des jésuites arrivèrent avec Champlain pour ouvrir des  missions dans la Nouvelle-France, celle de Saint-Charles, sur l’Ile de Miscou, entr’autres, en face du fort que Nocholas Denys construisit en 1645. Leur chapelle occupait l’emplacement actuel de l’église protestante.Les pères Charles Turgis et Charles du Marché demeurèrent sur les côtes de la Baie des Chaleurs durant ce temps. Le père Turgis mourut le 4 mai 1637, à Miscou, et peut être considéré comme le second martyr de cette région. Le père du Marché, le dernier arrivant fut forcé de partir à cause de maladie.Les pères André Richard et Martin de Lyonne lui succédèrent. Le Père Martin tomba malade et resta entre la mort et la vie pendant quatre  mois, mais plus tard recouvrant la santé, s’en alla et seul le Père Richard put résister jusqu’en 1648.

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Le fort Béauséjour

2/26/2012

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 Le fort Beauséjour et sa chute.Par: Médard LégerPublié dans l’Évangéline du 9 novembre 1953. La chute du fort Beauséjour eut une grande influence sur le destin futur des premiers acadiens de Caraquet, car la plupart d’entre eux possédaient soit une ferme, soit une demeure près du fort. L’habitation d’Alexis Landry,  par exemple, se trouvait située tout près du village d’Aulac envisageant cette forteresse.Le fort Beauséjour,  comme on serait porté à croire, n’a pas obtenu de nom à cause de la beauté du site ou de l’endroit, mais fut nommé ainsi d’après l’un de ses premiers colons, Laurent Chantillon, surnommé lui-même Beauséjour.  Voici un bref résumé de l’histoire du fort. À l’automne de 1750, de la Jonquière, alors gouverneur du Canada, ayant appris que les Anglais avaient commencé à construire un fort à Beaubassin, ordonna immédiatement qu’un fort soit élevé à Beauséjour, dominant la Baie de Chignectou.Cet ordre fut d’abord donné au Sieur d’Ours-de-Chaillon commandant alors les troupes françaises à Beauséjour, le 8 novembre 1750. Cependant, la construction du fort ne commença pas avant l’année suivante, alors que de nouveaux ordres furent remis ai lieutenant Joseph Gaspard de Lery. En 1754, Louis du Chambon de Vergor fut nommé commandant. Ce dernier était un escroc. L’intendant Bigot, de Québec, alla jusqu’à écrire à Vergor  lui disait alors de retirer tout ce qui pouvait de l’aventure, afin qu’ils puissent tous deux, plus tard, acheter des propriétés avoisinantes en France.La France avait malheureusement, à cette époque, confié la destinée de l’Acadie à des hommes peu consciencieux. San s que Vergor eut vent de la chose, les Anglais, pendant ce temps, se préparaient secrètement à une attaque. Un nommé Thomas Pichon, un des officiers du fort Beauséjour, était mécontent  de la manière  dont les affaires étaient administrés dans le fort français et devint l’espion des Anglais et révélait continuellement au commandant anglais du fort Lawrence l’état du fort Beauséjour.Au printemps de 1755, le fort Beauséjour  était armé de 26 canons, calibre de 12 … et une pièce d’artillerie calibre 10 pouces, avec une garnison de 200 hommes, plus 700 autres, fermiers acadiens sujet à être appelés au besoin. Parmi ceux-ci se trouvaient la plupart des premiers acadiens de Caraquet.On construisit,  près du fort, une chapelle, un hôpital et quelques bâtiments. L’abbé Laloutre collaborateur dévoué de cette entreprise, exerçait là son ministère. Ce vaillant missionnaire fut souvent mêlé aux intrigues politiques de ces temps mouvementés. On alla jusqu’à l’accuser, entr’autres, d’avoir reçu une grosse somme d’argent de la France pour construire des aboiteaux et de levées à l’ouest de Beauséjour, et qu’il avait insisté pour se servir de toute la main d’œuvre disponible au travail, tandis que ces mêmes hommes étaient nécessaires pour compléter et renforcer la garnison du fort.Le gouverneur Lawrence, de la Nouvelle-Écosse, et le gouverneur Shirley du Massachusetts, dans l’intervalle, et de concert avec les autorités anglaises, projetaient de capturer Beauséjour. Ce dernier, par conséquent, semble avoir été, dès le début, condamné à la ruine. On connaît le reste de sa lamentable histoire. Louisbourg fut incapable d’envoyer du renfort ou quelqu’aide que ce soit. Une expédition partie de Boston le 20 mai 1755, comprenant deux mille néo-anglais se joignit aux quatre cents hommes du fort Lawrence et, le 16 juin 1755, après ce que l’on appela le «Siège velouté», Beauséjour était pris. La garnison française fut envoyée à Louisbourg : les fermiers acadiens et les refugiés qu’on avait contraint de porter les armes sous peine de mort, furent excusés pour le moment; et l’abbé Laloutre fut envoyé en exil.Un récit de la chute du fort Beauséjour, avec tous ses détails dû à la plume d’un artilleur de Fredmont, est considéré comme le plus authentique récit écrit au sujet de cet événement historique, le dernier rattachement de la France au Canada. Placide Gaudet, l’historien acadien, a déjà fait publier les notes de Jacau dans le journal l’Évangéline.Le colonel Monckton changea le nom du fort Beauséjour à celui de fort Cumberland. Maintenant l’ancien fort Beauséjour a été restauré et un musée a été érigé sur ce même site. 

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Bonjour, j’ai crée ce deuxième blogue pour y déposer des articles d’histoire provenant des journaux. Je vous souhaite une bonne lecture.

Pour le moment je vous présente l’histoire de Caraquet publiée dans l’Évangéline de 1953 par Médard Léger.

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