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Monde virtuel avec Valérie St-Jean
Patricia Lanteigne
Publié le 19 juin 2013
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Unique en son genre en Outaouais, l’entreprise multimédia Imagithèque a été créée de toutes pièces, il y a six ans, par les visionnaires Valérie St-Jean et Simon Coulombe. L’entreprise gatinoise offre une expertise de communication imagée, tant en publicité, qu’en vidéo d’entreprise et création multimédias relié à l’évènementiel. Valérie St-Jean nous livre sa vision des affaires.
© Patricia Lanteigne
Valérie St-Jean nous livre sa vision des affaires.
1- Est-ce difficile de se lancer en affaire selon vous?
Oui, c’est difficile de se lancer en affaires. Ça prend beaucoup de détermination. Il faut bien s’entourer et ne pas s’inquiéter de l’incertitude. Il ne faut pas avoir peur de prendre des risques comme faire l’achat de bâtiment, ou de nouveaux produits.
2- Quel est le premier geste à poser pour une personne qui souhaite se lancer en affaires?
Il est important de faire une étude de marché en lien au potentiel d’une entreprise pour s’assurer qu’il y ait une demande pour ce type de service ou produit.
3- Quelle est la qualité primordiale d’un bon entrepreneur?L’adaptation, il n’y a rien de plus permanent que le changement en affaires. Il faut être capable de s’adapter au changement en général et à sa clientèle. Dans mon domaine, tu as besoin de beaucoup de créativité.
4- Quel est le plus gros avantage de se lancer en affaires?
La flexibilité de l’horaire permet de jumeler travail et famille. L’avantage est de pouvoir vivre de ta passion, de faire ce que tu aimes chaque jour et dans mon cas, de toujours être en mode créatif et de relever de nouveaux défis avec de nouveaux buts et objectifs.
5- Voyez-vous des désavantages à se lancer en affaires?
Le désavantage est également l’horaire. Tu dois toujours t’informer sur les avancés technologique, être à l’affût de ce qui se passe sur le marché, et allée chercher de nouveaux clients. Tu es tout le temps en affaire, même à l’épicerie.
6-Est-ce difficile de concilier travail et famille?
Je ne crois pas que ce soit difficile de concilier les deux. Être en affaires devient un mode de vie, donc la famille devient partie intégrante de ton travail.
7- Que diriez-vous à quelqu’un qui hésite à se lancer en affaires?
Je lui dirais de s’entourer de gens qui ont réussi en affaires, parce que c’est un cheminement. Même si tu as peur de te lancer, ça vaut la peine.
8- La situation économique est-elle un atout ou un frein à l’entrepreneuriat et a-t-elle eu un impact dans votre commerce?
C’est un atout dans le sens que ça te force à te questionner et à diversifier ton offre. Nous, ça ne nous touche pas nécessairement, on n’a pas été affecté par la crise économique. On peut même dire qu’à certains moments ça nous avantage, car plusieurs entreprises et organismes font affaire à des entreprises privées au lieu de le faire à l’interne.
9- Que faut-il faire pour se distinguer des autres entreprises?
Chez Imagithèque, on se concentre sur le volet interactivité, nouveau média, et tout ce qui est intégration multimédia. On essaie de créer des produits uniques au sein du monde du spectacle, de la vidéo et de l’événementiel.
10- Quel a été votre plus gros défi?
Le plus gros défi est la gestion de la croissance. Parce qu’on est dans un domaine spécialisé, il est difficile de trouver des gens qui sont experts dans leur domaine avec la pénurie de main-d’oeuvre; réalisateur, sonorisateur, intégrateur multimédia et gestionnaire de projet. Malheureusement, en production, les gens s’exilent beaucoup à Montréal. Même problème pour les contrats d’ici qui sont donnés à des firmes montréalaises, lorsqu’on à l’expertise ici.
Lieux géographiques:
Montréal
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